Maurice Coton
Dieu qu'elle est belle
Dernière mise à jour : 5 mars 2021
Depuis que j'ai ouvert ce blog où je poste et commente un nouveau poème qui se trouve déjà ou non dans mon site internet, je me suis étonné que n'y figure pas encore ce qu'on appelle un poème d'amour, quand bien même chaque poème déclare un amour. Comme on dit de l'art pour l'art, le thème de l'amour pour l'amour, à la source même de la poésie, reste le sismographe de cet étonnant objet vivant qu'incarne le poème et qui indique, aux yeux de chacun d'entre nous dans notre marche en avant, le sens de la beauté. Le poème suivant Dieu qu'elle est belle en illustre l'étendue infinie des paysages.
DIEU QU'ELLE EST BELLE
Les gens mon amour
Qui nous disent
Il ne faut pas
Faire de faux pas
Croient au fond
Qu'ils n'en font pas
Moi quand je marche
Je trébuche
Sur la bûche
Qui brûle en moi
Comme s'avancent
Vers l'inconnu
Les gens de l'avant
Qui m'appellent à eux
Cher monsieur
Ne croyez pas
Au nombre je
Au nombre tu
Au nombre il
Ou nombre elle
Mon amour ces gens
Ils ne savent pas
Que je suis relié à toi
Au fil des mots
Au fil des jours
Qui ne comptent pas
Et rendent enfin
Notre amour infini
Jusque dans la tombe
En forme d'oiseau
Qui annule le sens
Qui reviendra bientôt
Raccorder nos ailes
Au grand large
Du vent